D’où viennent les crampes et comment les éviter ?

Par : Jean-Christophe Grangé

Lorsqu’elles arrivent, nous savons que nous allons passer un moment difficile. Les crampes sont loin d’être agréables et sont malheureusement courantes.

Elles apparaissent généralement après un effort physique et peuvent être extrêmement douloureuses. Tout le monde a déjà eu des crampes, mais certaines personnes en souffrent régulièrement. Pourquoi donc ?

Quelles sont les origines des crampes ?

La crampe est synonyme d’une contraction musculaire forte, douloureuse, spasmodique et involontaire qui affecte un muscle ou un groupe de muscles. Pendant la crampe, le muscle touché est douloureux, rigide et peut même se déformer. Lors de la palpation, il reste très sensible pendant plusieurs minutes.

Les origines sont encore mal comprises. La crampe est due à une augmentation de l’excitabilité des nerfs musculaires, mais le mécanisme d’apparition est mal compris.

Une théorie lie les crampes à un changement de l’excitabilité des motoneurones, des éléments du système nerveux central. Une autre suggère qu’il pourrait s’agir d’une décharge spontanée des nerfs moteurs, donc une cause plus localisée et moins centrale.

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Il est néanmoins impossible, avec l’état actuel des connaissances, de déterminer pourquoi certaines personnes en souffrent plus que d’autres.

Question d’alimentation ?

Cependant, certaines études ont révélé qu’un déséquilibre en eau et en sels minéraux dans les cellules musculaires pourrait jouer un rôle dans l’apparition fréquente de crampes. La perte de sodium serait notamment en cause.

Les situations qui favorisent les crampes

Enfin, certains facteurs favorisants sont bien connus. Par conséquent, les pathologies ou situations suivantes tendent à provoquer plus de crampes :

    • la déshydratation (par exemple, en cas de transpiration excessive) ;
    • la prise de certains médicaments (diurétiques, laxatifs, certains traitements destinés à
    • réduire le cholestérol sanguin ou contre l’ostéoporose …) ;
    • la maladie rénale chronique ainsi que les séances d’hémodialyse, certaines maladies endocriniennes comme l’hypothyroïdie ou le diabète ;
    • de nombreuses maladies neurologiques : neuropathie du diabète, de l’intoxication alcoolique, maladie neurologique dégénérative comme la sclérose latérale amyotrophique (paralysie musculaire progressive) ;
    • certaines intoxications (métaux lourds, venin d’animaux …).

Source : Hyperlocalnews.

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